Histoire

Publié le par

Jeanne d’Arc

Pour (bien) enseigner l’histoire au cycle 3, j’ai eu besoin de me mettre à niveau car ni ma formation universitaire scientifique, ni mon année à l’IUFM ne m’avaient vraiment donné les billes nécessaires.
De recherches personnelles sur la toile en lectures d’ouvrages pédagogiques et didactiques, quelques noms et quelques références se sont ainsi imposés : Alain Dalongeville (enseignant et formateur, membre du GFEN, co-auteur du site situations-problèmes), Jean-Marc Bassaget (ancien instituteur et professeur d’histoire-géographie, IEN, dont on peut trouver une conférence sur la toile : diaporama et compte-rendu), ainsi que le site L’histoire à l’école élémentaire.

J’en ai tiré un certain nombre de conclusions concernant la démarche pédagogique à adopter pour enseigner l’histoire :

  • privilégier le questionnement, la situation-problème, plutôt que l’histoire-récit (qui est le “produit fini” de la recherche) ;
  • placer le document au cœur des apprentissages (“ce que fait tout historien, c’est confronter des documents”) ;
  • accorder une place importante à la trace écrite, dans un cahier d’histoire de cycle ;
  • conduire des des apprentissages transdisciplinaires en tissant des liens notamment avec la langue française (littérature, production d’écrits) et l’histoire des arts ;
  • utiliser une programmation spiralaire sur trois ans (qui préserve la logique du cycle).

Du côté de la programmation, j’ai adopté avec mes collègues la progression d’aide à la mise en œuvre des programmes, mises en ligne en janvier 2012 sur le site Eduscol. Elle n’est pas totalement spiralaire (dans le sens que toutes les périodes ne sont pas abordées chaque année), mais effectue des choix clairs et cohérents (en abordant la préhistoire, période la plus éloignée, seulement au CE2 par exemple).

Ces progressions ont été construites pour concilier un continuum chronologique et des dominantes : le CE2 couvre toutes les périodes du programme et permet ainsi aux élèves de découvrir l’ensemble de ces périodes. Le CM1 procède d’une cohérence thématique et balaie sur différentes périodes des questions relatives à la religion, au rôle de l’Église ou au pouvoir. Le CM2 est centré sur l’époque contemporaine dont il est indispensable de connaitre les principaux repères. (Source)

Pour rappel, deux items correspondent à des compétences à développer en histoire dans le socle commun de connaissances et de compétences :

  • Identifier les périodes de l’histoire au programme ;
  • Connaître et mémoriser les principaux repères chronologiques (évènements et personnages).

En complément des séances collectives (environ 1h par semaine), j’essaie de proposer également à mes élèves d’autres accès vers les savoirs historiques lors de temps de travail individualisé :

  • la présentation d’exposés sur des thématiques historiques, à l’occasion de conférences d’enfants ;
  • le rallye dans le temps de l’école Cousteau : un chouette rallye histoire en ligne pour les élèves de cycle 3, créé par un enseignant, qui propose chaque mois deux questions en ligne ainsi qu’une sélection de sites sur l’Histoire pour partir à la recherche des réponses (dans le cadre de l’Espace Numérique de Travail) ;
  • à titre d’évaluation : les ceintures d’histoire associées à la démarche Pidapi (les grilles de compétences par ceintures sont disponibles dans le portfolio / boite à outils).

Quelques ressources que j’utilise avec mes élèves :

Ouvrages de référence pour enseigner l’histoire au cycle 3 :

Lu 3 011 fois.  Last updated: juillet 29, 2015 at 7:44 am

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